Une Chaire est associée à un domaine d’intérêt. Celui ou celle qui s’en préoccupe, le lampadophore, en relève constatations, questions, hypothèses, rapports, tous travaux destinés à mettre en lumière l’obscur et proposer l’expérience du vivre réel ou virtuel. Son lampadophore, porteur de cette clarté, qu’il ignore, tait ou diffuse, en assume la quête, les actes et les propos. On est associé à une Chaire par affinité, selon les statuts ou sur invitation.
Par exemple, ce mot «chaire», qui s’apparente à «chaise», s’en dissocie en ce qu’il conserve un lien plus étroit avec le «kathedra» grec (siège, trône), d’où a été créé le «cathédrale» du primat et du monument religieux. On notera que «siège», pour sa part, est issu du «ezomaï» grec, qui évoque le fait de s’asseoir. D’où la chaire, bien que reliée au meuble où siéger, désigne davantage l’espace et l’autorité d’où l’on prêchait.
On utilisera l’expression avec une majuscule portée au terme spécifique de la quête (la chaire de Virtualités spatiales), ou portant elle-même la majuscule quand le libellé exact est omis (le lampadophore de cette Chaire est l’hégémonique Yvon Cozic).
Les Chaires statutaires sont au nombre de cinq.
La chaire de la Distillation de la lumière (qui relationnise) voit à la propagation, voire la contamination pataphysique des médias, par des interventions volontaires ou inconscientes, interfère en autres sphères pataphysiques et impose le respect des calendes jarryques et autres datations.
Lampadophore hégémonique : Charles Bonenfant
Les chaire des Substances régénératrices (qui remplit les gidouilles) propose un menu pour les convents, ritualise ses recettes de cuisine, au besoin invente et toujours écologise, puisque c’est de bon ton et de bon goût.
Lampadophore hégémonique : Line Mc Murray
Membres : Michel de Sévigné, Francis Gauvin